samedi 13 décembre 2008

Un beau jour...

Hier et aujourd'hui j'ai fêté l'anniversaire de mon filleul Louis qui aujourd'hui est un ange...
Hier soir, je suis allée à une soirée donnée en l'honneur de "nos tous petits", bébés trop vite partis...association dont Amèlie, maman de Louis, amie de toujours fait partie.
Les parents, grands parents, frères et sœurs, parrains, marraines, amis étaient réunis pour une très belle célébration. Les chansons ont été merveilleusement bien choisies et les textes, bien qu' écrits pour d'autres circonstances paraissaient faits pour cette soirée. Aucun larmoiement, juste une volonté de ne pas tourner la page, ne pas fuir sa douleur, de penser à ceux qui ne sont plus...
C'est le texte de grand corps malade qui m'a le plus touché : "j'ai pas les mots",car il reflète mes sentiments et ceux qui sont proches d'Amélie et Frédéric, parents de Louis: je vous livre la chanson:

Découvrez Grand Corps Malade!


Il est de ces événements qui sortent tout le reste de nos pensées,
Certaines circonstances qui nous stoppent nette dans notre lancé,
Il est de ces réalités qu'on n'était pas près à recevoir,
Et qui rendent toute tentative de bien-être illusoire.

J'ai pas les mots pour exprimer la puissance de la douleur,
J'ai lu au fond de tes yeux ce que signifiait le mot malheur,
C'est un souvenir glacial, comme ce soir de décembre,
Où tes espoirs brulant ont laissé place à des cendres.

J'ai pas trouvé les mots pour expliquer l'inexplicable,
J'ai pas trouvé les mots pour consoler l'inconsolable,
Je n'ai trouvé que ma main pour poser sur ton épaule,
Attendant que les lendemains se dépêchent de jouer leur rôle.

J'ai pas les phrases miracles qui pourraient soulager ta peine,
Aucune formule magique parmi ces mots qui saignent,
Je n'ai trouvé que ma présence pour t'aider à souffrir,
Et constater dans ce silence que ta tristesse m'a fait grandir.

J'ai pas trouvé le remède pour réparer un cœur brisé,
Il faudra tellement de temps avant qu'il puisse cicatriser,
Avoir vécu avec elle et apprendre à survivre sans,
Elle avait écrit quelque part que tu verserais des larmes de sang.

Tu as su rester debout et je t'admire de ton courage,
Tu avances la tête haute et tu traverses cet orage,
A coté de ton épreuve, tout me semble dérisoire,
Tous comme ces mots qui pleuvent que j'écris sans espoir.

Pourtant les saisons s'enchaineront saluant ta patience,
En ta force et ton envie, j'ai une totale confiance,
Tu ne seras plus jamais le même mais dans le ciel dès demain,
Son étoile t'éclairera pour te montrer le chemin

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Si hier et avt hier , j'ai résisté , aujourd'hui , j'écoute de nouveau et me laisse aller ...
On dirait un texte écrit pour ceux qui nous entourent et assistent impuissants .

Anonyme a dit…

"J'ai pas les phrases miracles qui pourraient soulager ta peine,
Aucune formule magique parmi ces mots qui saignent,
Je n'ai trouvé que ma présence pour t'aider à souffrir..."
Je trouve ce passage très fort, extrêmemnt joli et profondément réaliste. Tout cela me fait penser à Laurent, mon cousin et ses 2 copains Yann et François qui nous ont aussi quitté trop tôt ce 12 octobre...