Les discours d'investiture des présidents attendus comme des messies, sont toujours émouvants...
Celui de Barak Obama l'a été tout particulièrement. Bien sur, nous sommes tous sceptiques mais l'espoir est là!
Entre Aretha Franklin, Jhon Williams, poète, musiciens et religieux de toutes obédiences, Obama a séduit près de 2 millions d'américains (record depuis longtemps) avec son discours d'investiture de 20 minutes, ce soir à 18h (heure française), 12h, heure US.
C'est la première fois qu'un président Américain est si réaliste. Rien de nouveau dans ce discours qu'il n'est déjà affirmé tout au long de sa campagne. Rien de dérangeant, rien de choquant. Mais discours nouveau dans le sens où il dit des choses inédites pour un président américain. Il a été capable d'emmener ses compatriotes qui l'ont fortement applaudi à de nombreuses reprises.
Ce que je retiens du discours :
- Les applaudissement peu nourris lorsque, politique oblige, Obama a remercié Bush (et sa busherie : reprise de Viny!!) pour service rendu.
- réalisme face à la crise économique "conjoncture difficile", "crise profonde", "économie affaiblie"
- rappel du terrorisme : Les USA sont en "guerre contre un réseau de violence et de haine"
- critique des spéculateurs madoffiens... "malhonnêteté de certains", reconnaît le naufrage de l'ultra libéralisme, des "fausses promesses" et des" enfantillages" politiciens .
- Obama reconnaissant le déclin des USA
Mais Obama qui explique à son peuple qu'ils vont surmonter la crise, que le peuple américain et son histoire se sont construits dans la douleurs et la guerre. Pour eux "les gens ont travaillé, subi le fouet, se sont battus pour l'indépendance (ex cité la Normandie) "[...] "Des hommes et des femmes se sont sacrifiés et ont fait de l'Amérique un grand pays qui dépasse les différences de richesses, de classes sociales".
Les "décisions sont difficiles à prendre": il rappelle les pères fondateurs et le texte de la déclaration d'indépendance en nommant les valeurs américaines de 1776 : la recherche du bonheur, la tolérance, la liberté, le patriotisme...
Il faut "restaurer l'Amérique" dit-il et ceci appelle des "mesures efficaces" dans différents domaines:
- l'emploi
-les ponts et les routes
-la numérisation de l'économie
- l'éducation
-La recherche et la science
Les USA doivent mettre l'accent sur la qualité, exploiter ses richesses, transformer ses universités pour faire face à "une ère nouvelle".
Les problèmes, l'ère, les défis "sont nouveaux mais les valeurs sont anciennes" et sont le fondement de la nation Américaine.
Obama a expliqué que les "cyniques" ont la "mémoire courte" s'ils pensent que les réformes ne suffiront pas. Il pense que le gouvernement est efficace, le sera car "nous allons de l'avant"pour faire honneur aux ancêtres car "savoir affronter les difficultés est typique du caractère américain" (rappel de la guerre civile, de la ségrégation...)
Avec pragmatisme, il annonce que "chaque dollar sera dépenser sagement/avec intelligence", que l'État doit arbitrer le libre marché car "sans vigilance", celui-ci "s'écroule et ne favorise que les riches."
En matière de politique étrangère, il refuse "d'avoir le choix entre la sécurité et les idéaux", les "droites de l'homme" seront maintenus. S'adressant à toutes les nations : "Sachez que l'Amérique est l'amie de toutes les nations qui recherchent paix, liberté". Il retrace des évènements clefs : la lutte contre le fascisme et le communisme...Les américains n'ont pas réussi cela grâce" à leur armes mais à leurs alliés" trouvés facilement en raison de la "justesse de notre cause".
Il annonce une partie de son programme prudemment : "forger la paix en Afghanistan (comment??)", "quitter l'Irack intelligemment" (??), réduire la "menace nucléaire".
Il termine en disant qu'ils (les Américains) "ont connu la guerre civile, la ségrégation mais ont surmonté leur haine"
Enfin je garderais en mémoire ces phrases vraiment merveilleuses :
Pour conclure : Il faut revoir la discours de MLK, ce fameux rêve qui prend enfin vie aux Etats-Unis aujourd'hui...
Celui de Barak Obama l'a été tout particulièrement. Bien sur, nous sommes tous sceptiques mais l'espoir est là!
Entre Aretha Franklin, Jhon Williams, poète, musiciens et religieux de toutes obédiences, Obama a séduit près de 2 millions d'américains (record depuis longtemps) avec son discours d'investiture de 20 minutes, ce soir à 18h (heure française), 12h, heure US.
C'est la première fois qu'un président Américain est si réaliste. Rien de nouveau dans ce discours qu'il n'est déjà affirmé tout au long de sa campagne. Rien de dérangeant, rien de choquant. Mais discours nouveau dans le sens où il dit des choses inédites pour un président américain. Il a été capable d'emmener ses compatriotes qui l'ont fortement applaudi à de nombreuses reprises.
Ce que je retiens du discours :
- Les applaudissement peu nourris lorsque, politique oblige, Obama a remercié Bush (et sa busherie : reprise de Viny!!) pour service rendu.
- réalisme face à la crise économique "conjoncture difficile", "crise profonde", "économie affaiblie"
- rappel du terrorisme : Les USA sont en "guerre contre un réseau de violence et de haine"
- critique des spéculateurs madoffiens... "malhonnêteté de certains", reconnaît le naufrage de l'ultra libéralisme, des "fausses promesses" et des" enfantillages" politiciens .
- Obama reconnaissant le déclin des USA
Mais Obama qui explique à son peuple qu'ils vont surmonter la crise, que le peuple américain et son histoire se sont construits dans la douleurs et la guerre. Pour eux "les gens ont travaillé, subi le fouet, se sont battus pour l'indépendance (ex cité la Normandie) "[...] "Des hommes et des femmes se sont sacrifiés et ont fait de l'Amérique un grand pays qui dépasse les différences de richesses, de classes sociales".
Les "décisions sont difficiles à prendre": il rappelle les pères fondateurs et le texte de la déclaration d'indépendance en nommant les valeurs américaines de 1776 : la recherche du bonheur, la tolérance, la liberté, le patriotisme...
Il faut "restaurer l'Amérique" dit-il et ceci appelle des "mesures efficaces" dans différents domaines:
- l'emploi
-les ponts et les routes
-la numérisation de l'économie
- l'éducation
-La recherche et la science
Les USA doivent mettre l'accent sur la qualité, exploiter ses richesses, transformer ses universités pour faire face à "une ère nouvelle".
Les problèmes, l'ère, les défis "sont nouveaux mais les valeurs sont anciennes" et sont le fondement de la nation Américaine.
Obama a expliqué que les "cyniques" ont la "mémoire courte" s'ils pensent que les réformes ne suffiront pas. Il pense que le gouvernement est efficace, le sera car "nous allons de l'avant"pour faire honneur aux ancêtres car "savoir affronter les difficultés est typique du caractère américain" (rappel de la guerre civile, de la ségrégation...)
Avec pragmatisme, il annonce que "chaque dollar sera dépenser sagement/avec intelligence", que l'État doit arbitrer le libre marché car "sans vigilance", celui-ci "s'écroule et ne favorise que les riches."
En matière de politique étrangère, il refuse "d'avoir le choix entre la sécurité et les idéaux", les "droites de l'homme" seront maintenus. S'adressant à toutes les nations : "Sachez que l'Amérique est l'amie de toutes les nations qui recherchent paix, liberté". Il retrace des évènements clefs : la lutte contre le fascisme et le communisme...Les américains n'ont pas réussi cela grâce" à leur armes mais à leurs alliés" trouvés facilement en raison de la "justesse de notre cause".
Il annonce une partie de son programme prudemment : "forger la paix en Afghanistan (comment??)", "quitter l'Irack intelligemment" (??), réduire la "menace nucléaire".
Il termine en disant qu'ils (les Américains) "ont connu la guerre civile, la ségrégation mais ont surmonté leur haine"
Enfin je garderais en mémoire ces phrases vraiment merveilleuses :
"Les gens vous jugeront sur ce que vous savez construire non sur ce que vous savez détruire" "tendons la main à ceux qui affrontent le poing fermé"
Je garde comme un diamant, la parole d'un commentateur du discours : "Il s'agit du premier et du dernier président noir des USA" (sous entendez : la prochaine fois qu'un homme de couleur sera élu, cela n'étonnera plus, ce sera une normalité...Ouf!!)Pour conclure : Il faut revoir la discours de MLK, ce fameux rêve qui prend enfin vie aux Etats-Unis aujourd'hui...
5 commentaires:
moi aussi je vais faire un article sur ça... mais plus funky, moins politique...
TOF
je frissonne toujours en écoutant cette chanson ...
Un moment fort, historique... on se plaît à croire, on espère... même si l'on sait par avance que les lendemains seront moins roses...
Elle est chouette, la grande chorale. lol
Merci de me citer, Enila.
Moi, ce que je retiens surtout, c'est une certaine sobriété. 20 minutes, c'est pas long mais il dit l'essentiel.
Sobriété et maîtrise car il ne se laisse pas emporter par l'enthousiasme qu'il y a autour de lui. Il est déjà un président confronté aux réalités.
Très bonne, cette synthèse !
Je suis plutôt mitigée quant à "l'effet Obama"; je pense que les américains et les autres pays attendent tout de lui.Hier soir, il y avait encore une émissions là-dessus " est-ce que Obama va changer le monde?" Quel poids sur les épaules de ce tout jeune président!Laissons-le un peu et jugeons après coup...
En tout cas , aujourd'hui,je lui dis "bravo" car il ferme le camp de Guantanamo, lieu anti-démocratique dans un pays démocratique comme les USA...
Sinon,je ne sais pas si c'est sa jeunesse , mais il me fait penser à un mélange entre JFK et MLK...
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